Afin de récupérer des informations concernant les plans soviétiques pour la suite de la guerre, les anglo-américains vont tenter de faire prisonnier un officier de haut rang. Mais l'adversaire était peut-être bien au courant de ce qui allait se tramer, et profiterait-il de cette affaire pour percer à jour ce que l'Ouest voulait lui cacher?
Nous voici donc en présence de 2 armées façonnées par plusieurs années de guerre, bien équipées et au moral excellent. C'est en Allemagne que tout cela se passe, aux abords d'un petit village non loin de Strehla, entre Dresde et Leipzig.
Le colonel Joe commande une force américaine (avec des anglais perdus dedans, si si, peut être des canadiens?):

De gauche à droite en haut:
- un parking ^^ de 8 shermans dont 2 Firefly
- l'état-major (dont le Captain Brian, cible du scénario) avec un sherman OP pour des Priests, des mortiers, des mitrailleuses et les 3 automoteurs
En bas:
- une compagnie d'infanterie américaine, à 2 pelotons
- des paras qui ont trouvé des halftracks pour se faire véhiculer
Mais le mangeur de rutabagas Once veille sur la frontière de la patrie du travailleur et du paysan avec un bataillon de la Garde:

En haut:
- 4 SU 85 (dont 1 SU 85M mais joué en normal)
- l'état-major de bataillon, avec sous le drapeau et en chapka le sergent-maréchal Kouhiasky, à sa gauche son copain commissaire politique Vlad Pitoune. On notera la présence de 2 vieux... euh, superbes! canons de 45mm, fleurons de l'industrie militaire communiste

En bas de gauche à droite:
- un peloton de scouts, avec au dessus une section antichar de 76.2, et pis des fusils PTDR qui font mal aux épaules
- 3 compagnies complètes, avec mitrailleuses, commissaires politiques et effectifs au maximum... pour l'époque ><
0630: l'heure du drame...
C'est au petit matin que les forces anglo-américaines ont prévu d'attaquer, et l'histoire retiendra que les hommes de l'Ouest ne savent pas (encore?) reconnaître l'odeur d'un café au jus de rutabaga, ni celle d'une cigarette roulée dans de la pelure de rutabaga ou de la bouillie de rutabaga car ces indices auraient dû les alerter. En effet les soviétiques s'étaient réveillés bien plus tôt pour se positionner près du village où le captain Brian avait établi son poste de commandement avancé.

Sur cette vue aérienne d'époque on discerne bien la courte distance qui sépare les protagonistes.



Sur ces vues, le dispositif américain est tout porté vers l'attaque à venir, les Priests placés très près des zones de rassemblement.
0631

Contre toute attente, les forces de l'URSS se jettent au devant des alliés, les prenant de court.


Nous voici sur le flanc gauche communiste, où un halftrack va exploser sous les tirs des 45mm embusqués (sa cargaison aura péri avec...). La tenaille va se refermer sur les forces US.

Et nous voici sur le flanc droit, avec une vue, depuis la mitrailleuse de compagnie, sur les américains qui se croyaient en sécurité dans le village. Les vaillants combattants du peuple n'ont décidément pas peur des chars américains, pour courir ainsi vers eux...

La réplique est violente, les chars américains pilonnent les positions du centre soviétique. Les shermans ont aperçu les éclats de lumière des 85mm dévastateurs, car ceux-ci ont endommagé 2 chars, et ont alignés leurs optiques dans l'aube naissante sur les glacis verts.
Ainsi le véhicule du commandant des chasseurs de chars ne pourra tirer de suite, son équipage secoué. L'autre SU-85 est endommagé mais sans réelle gravité, seule sa fierté fut égratignée dira la Pravda.
Entre temps la batterie de canons antichars si judicieusement postée sur une colline et qui avait détruit un char ne tiendra pas sous le feu et débandera bien vite :0°

Dans un sursaut d'orgueil, les SU-85 vont se rapprocher des Shermans pour les détruire... et finalement pas tant que ça >< l'un des véhicules eu même sa chenille brisée par une souche récalcitrante.
0633

Là nous voyons les scouts et le reste de la compagnie du flanc droit soviétique éclaircir les rangs de l'infanterie US. Pourtant c'est au centre où l'affaire fut chaude et entraîna un désastre comme l'armée américaine n'en avait pas connu depuis des mois.
0635

Les soldats de l'URSS investissent les maisons comme à Stalingrad...
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... débordent les défenseurs de toute part, circulant entre les chars désemparés...
0642

... et c'est la panique dans le poste de commandement du captain Brian. Il voit les combattants communistes se ruer dans le village et se prépare à défendre chèrement sa peau.

Mais nous ne saurons rien de ce qui est advenu du capitaine américain ou de ses hommes.
On craint en haut lieu que les soviétiques usent de cette affaire pour se poser en victimes. Car dés le lendemain la Pravda titrait sur "l'odieuse trahison des capitalistes!".
